En 1981, Après une longue absence de six ans, Miles sort la tête de la poudre et revient présenter son dos et sa trompette rouge sur les scènes du monde entier. Le monsieur de tous les jazz sait encore évoluer.
Aujourd'hui, il compte ses chorus et les notes dans les chorus. Il est devenu un chef d'orchestre qui mène sa dream-team de la main qui ne tient pas la trompette. Marcus Miller à la basse et Mike Stern a la guitare se penche dans le virage électrique que Miles a entamé sans freiner. Sa frotte un peu mais la bécane tient salement la route.
Enregistré entre juin et octobre 1981 au Kix Club de Cambridge (Massachusetts), au New-Port festival et à Tokyo, l'album "We Want Miles" compile ce retour sur le devant des scènes.
On écoute ici le mythique "Jean-Pierre". D'aveu du percussionniste Mino Cinelu, le JP en question serait un enfant que Miles aurait semé quelque part en France... Un petit qui devait compter les mesures en s'endormant au son d'un "Dodo, l'enfant do" en sourdine.
Tout en groove et retenu, le titre impose sa puissance. La basse crée la syncope et d'un appel de percus à l'autorisation de chorus delivrée au guitariste dans les starting-blocks, Miles mène ses troupes avec fermeté et élégance.
Bonne anniversaire en retard Miles, comme on dit sur les murs sociaux...
Aujourd'hui, il compte ses chorus et les notes dans les chorus. Il est devenu un chef d'orchestre qui mène sa dream-team de la main qui ne tient pas la trompette. Marcus Miller à la basse et Mike Stern a la guitare se penche dans le virage électrique que Miles a entamé sans freiner. Sa frotte un peu mais la bécane tient salement la route.
Enregistré entre juin et octobre 1981 au Kix Club de Cambridge (Massachusetts), au New-Port festival et à Tokyo, l'album "We Want Miles" compile ce retour sur le devant des scènes.
On écoute ici le mythique "Jean-Pierre". D'aveu du percussionniste Mino Cinelu, le JP en question serait un enfant que Miles aurait semé quelque part en France... Un petit qui devait compter les mesures en s'endormant au son d'un "Dodo, l'enfant do" en sourdine.
Tout en groove et retenu, le titre impose sa puissance. La basse crée la syncope et d'un appel de percus à l'autorisation de chorus delivrée au guitariste dans les starting-blocks, Miles mène ses troupes avec fermeté et élégance.
Bonne anniversaire en retard Miles, comme on dit sur les murs sociaux...
LP : Miles Davis - We Want Miles - Columbia - 1982
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