Un prodige ! Et pour une fois, le terme n'est pas excessif. Pas trop.
Cory Henry est le genre de type agaçant pour qui, tout ce qui se rapporte à la musique semble facile. Virtuose de l'orgue et des claviers en général, le jeune homme, formé à l'église, possède également un sens naturel de la mélodie et des arrangements. Et pour parfaire le portrait, il est aussi l'heureux propriétaire d'un joli brin de voix et du coffre qui va avec.
Cory Henry est le genre de type agaçant pour qui, tout ce qui se rapporte à la musique semble facile. Virtuose de l'orgue et des claviers en général, le jeune homme, formé à l'église, possède également un sens naturel de la mélodie et des arrangements. Et pour parfaire le portrait, il est aussi l'heureux propriétaire d'un joli brin de voix et du coffre qui va avec.
Des qualités qu'il met toutes à profit dans cet hommage puissant au petit homme violet trop tôt disparu. Soutenu par le Metropole Orchestra dirigé par Jules Buckley, il livre avec le chef d'orchestre un réarrangement à quatre mains du Purple Rain légendaire. L'orchestre puissant et sirupeux ré-assaisonne le miel piquant que Prince avait étalé sur sa création. Cory Henry ne démérite pas au chant. Groovy et inspiré, il se donne avec une honnêteté touchante avant d'emballer le morceau dans un chorus de moog aussi véloce et captivant que celui de la guitare princière. Fidèle à l'original, le morceau s'éteint dans un nuage de claviers rythmés par quelques notes d'un Celesta véritable. L'hommage est parfait !
Live at The North Sea Jazz Festival - 2017
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