Il a commis nombre de variétés teintées des mauvaises couleurs des années 1980. Mais dans sa discographie des années 1970, on trouve ce genre de pépites Funky ou les paroles simplette ne gâche pas trop le groove. Passez l'introduction larmoyante, les requins du studio prennent le titre en main. La basse de Christian Padovan, ronde et syncopée, s'amuse avec la batterie d'André Sitbon. Les chœurs, habilement arrangés colorent le fond et l'on se réjouit d'un chorus de Rhodes fort bien senti.
Depuis les années que le titre traine dans les playlists - camouflé par des références plus avouables pour le mélomane - l'affection qu'il suscite trouve enfin son explication dans les crédits. La Madeleine est encore meilleure quand on en connaît la recette.
LP : Michel Berger – Mon Piano Danse - Warner Bros records - 1976
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