Chez FunkyFlex on aime bien Vulfpeck. Un peu plus même. On aime bien Groove Catchers aussi. Alors, quand le trio français s'élargit en brass band et reprend 1612 des Américains, on adhère très fort.
Du cuivre, du cuivre et encore du cuivre... Que des soufflants et de la baguette. Comme Vulfpeck avait banni le laiton de sa composition, les Attrapeurs de groove ont banni les cordes dans leur reprise. Ici les arrangements au couteau rendent hommage à l'arrogante simplicité et à l'efficacité de la machine à groover Vulfpeck.
Après un EP et un album en "trio", Groove Catchers se renouvelle franchement, invente sa version "extended" et tape dans le brass band de salon. Une sorte de marching band assis. La fine équipe envoie un jazz de rue énergique dont la finesse d'écriture évoque les grands orchestres d'un Duke ou d'un Basie.
Le soubassophone nous place dans les rues de la Nouvelle Orléans, derrière le groupe qui accompagne le mariage, ou l'enterrement. Les harmonies choisies des cuivres et du saxophone nous invitent, quant à elles, à reprendre un deuxième bourbon on fond de cette boite de jazz, possiblement à la Nouvelle Orléans, elle aussi...
L'EP, en ligne depuis quelques mois, inaugurait déjà la formule. Cinq titres voguant du jazz au groove dans une recette 100% soufflée.
La reprise du Crosstown Traffic de Hendrix rappelle les reprises décalées des fanfares ivres d'écoles d'archi ou de médecine, mais avec des musiciens doués...
On attend de nouvelles vidéos, des dates de live. De quoi se réjouir encore un peu plus.
@Jean-RémyGoub
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