Amon Tobin - Stoney Street (1997)
On vous a déjà parlé d'Amon Tobin et il est bien normal qu'on en rajoute une petite couche étant donné le talent du bonhomme. Bricolage, c'est le petit nom un peu étonnant que le brésilien a donné son premier album, déjà brillant d'originalité et épatant de maîtrise. Pour preuve, ce Stoney Street qui ouvre le bal, subtil mélange de jazz et d'électro que les amateurs de trip-hop ne bouderont pas. Bon, on pourrait aussi vous parler du sémillant One Day In My Garden ou de l'envoûtant Easy Muffin, autres morceaux de bravoure d'un LP qui tutoie le Parfait, mais on ne voudrait pas trop en faire. Enfin, écoutez-le quand même, ça vous fera pas de mal.
On vous a déjà parlé d'Amon Tobin et il est bien normal qu'on en rajoute une petite couche étant donné le talent du bonhomme. Bricolage, c'est le petit nom un peu étonnant que le brésilien a donné son premier album, déjà brillant d'originalité et épatant de maîtrise. Pour preuve, ce Stoney Street qui ouvre le bal, subtil mélange de jazz et d'électro que les amateurs de trip-hop ne bouderont pas. Bon, on pourrait aussi vous parler du sémillant One Day In My Garden ou de l'envoûtant Easy Muffin, autres morceaux de bravoure d'un LP qui tutoie le Parfait, mais on ne voudrait pas trop en faire. Enfin, écoutez-le quand même, ça vous fera pas de mal.
LP : Amon Tobin - Bricolage - Ninja Tune - 1997
Common - The 6th Sense (2000)
Dans The 6th sense, Common se pose en darron pour une leçon de rap "conscient" démarrant par une citation du papa de tous les bébés emcee : Gil Scott-Heron, the revolution will not be televised. Pour un titre de l'excellent Like Water for Chocolate, Common Sense abandonne les productions de Questlove et de ses Soulquarians. C'est DJ Premier qui s'y colle, en samplant un bout de The Intruders, une tranche de Mobb Deep et en scratchant ses refrains soulfull.
Dans The 6th sense, Common se pose en darron pour une leçon de rap "conscient" démarrant par une citation du papa de tous les bébés emcee : Gil Scott-Heron, the revolution will not be televised. Pour un titre de l'excellent Like Water for Chocolate, Common Sense abandonne les productions de Questlove et de ses Soulquarians. C'est DJ Premier qui s'y colle, en samplant un bout de The Intruders, une tranche de Mobb Deep et en scratchant ses refrains soulfull.
LP : Common - Like Water for Chocolate - 2000 - MCA Records
Magic In Threes - I Got Warrants (2011)
Faire de la musique pour habiller des images, sans image... C'est cette mission sacrée qui, dans les années 1960-1970, poussa quelques compositeurs arrangeurs géniaux à se laisser enfermer sans nourriture dans des studios mal éclairés à la lumière des loupiotes de potars. Ainsi, ils ont saigné leur grooves sur des bandes qui sont devenus des galettes de vinyle que l'on a rangées dans la catégorie library music. Quelques décennies plus tard, Dave Singleton et Nick DeVan, les fondateurs du label G.E.D. Soul Records, montent avec Mark Spain le trio instrumental Magic In Threes et rendent hommage à cette musique d'illustration. Accompagné de musiciens de passage issus, pour beaucoup, des autres production du label, le trio enchaine les titres entêtants et psychédéliques de soul cinématographique. Une musique qui appelle des images et, éventuellement, un emcee...
Faire de la musique pour habiller des images, sans image... C'est cette mission sacrée qui, dans les années 1960-1970, poussa quelques compositeurs arrangeurs géniaux à se laisser enfermer sans nourriture dans des studios mal éclairés à la lumière des loupiotes de potars. Ainsi, ils ont saigné leur grooves sur des bandes qui sont devenus des galettes de vinyle que l'on a rangées dans la catégorie library music. Quelques décennies plus tard, Dave Singleton et Nick DeVan, les fondateurs du label G.E.D. Soul Records, montent avec Mark Spain le trio instrumental Magic In Threes et rendent hommage à cette musique d'illustration. Accompagné de musiciens de passage issus, pour beaucoup, des autres production du label, le trio enchaine les titres entêtants et psychédéliques de soul cinématographique. Une musique qui appelle des images et, éventuellement, un emcee...
LP : Magic In Threes - Magic In Threes - G.E.D. Soul Records - 2011
George Duke - The Black messiah (part 2) (2002)
Du live pour de faux... Cette ballade soulfull puissante et cuivrée semble saisie au fond d'une cave à jazzeux qui, le regard plié et un verre de vieux whisky tourbé à la main, hochent la tête avec la conviction lente de ceux qui savent le groove... Et pourtant, non. Le titre est enregistré à Le Gong West, le studio personnel de monsieur Duke à Los Angeles. C'est pour rendre hommage à son mentor, Cannonall Adderley, que le claviériste à rajouté ces ambiances d'un concert de Cannonball auquel George participait dans les années 1970. Le retour du Messie Noir !
Du live pour de faux... Cette ballade soulfull puissante et cuivrée semble saisie au fond d'une cave à jazzeux qui, le regard plié et un verre de vieux whisky tourbé à la main, hochent la tête avec la conviction lente de ceux qui savent le groove... Et pourtant, non. Le titre est enregistré à Le Gong West, le studio personnel de monsieur Duke à Los Angeles. C'est pour rendre hommage à son mentor, Cannonall Adderley, que le claviériste à rajouté ces ambiances d'un concert de Cannonball auquel George participait dans les années 1970. Le retour du Messie Noir !
LP : George Duke - Face The Music - Bizarre Record - 2002
Frank Zappa - Don't Eat the Yellow Snow Suite (1974)
Il ne faut pas laisser pisser les Huskies et manger la neige jaunie. Non, Il ne faut pas. La mère de Nanook l'avait pourtant mis en garde.
Il ne faut pas laisser pisser les Huskies et manger la neige jaunie. Non, Il ne faut pas. La mère de Nanook l'avait pourtant mis en garde.
Bienvenue en pleine folie Zapienne. Dans une suite de quatre titres, en ouverture de l'album "Apostrophe (')", Frank Zappa nous raconte l'inconscient. Les rêves sont souvent barrés et Frank Zappa aussi : le texte est donc un peu fou. Si les quatre chansons ne sont pas toutes liées par un fil rouge, les deux premières parties, "Don't Eat The Yellow Snow" et "Nanook Rubs It" nous emportent dans le crâne d'un homme qui rêve qu'il est Nanook, un esquimau charger de veiller à ce que les chiens ne se laissent pas aller et, en cas d'échec, de ne pas consommer la neige ainsi souillée. Puis il y a ce trappeur qui savate des bébés phoques avec des chaussures plombées. Après, on perd le fil. Zappa, non. Dans sa forêt d'arrangements imbriqués, le guitariste moustachu trace sa route. Il se balade dans une ambiance bluesy lancinante. Jamais surpris d'entendre le rythme se dédoubler, il répond aux choeurs, oublie parfois de respirer et laisse, à l'occasion, ses millions de doigts galoper sur le manche de sa guitare. Dense. On notera la présence du Fender Rhodes de George Duke qui vient parfaire cette folie brillante et surréaliste.
LP : Frank Zappa - Apostrophe (') - Discreet - 1974
Munich Machine - Get On The Funk Train (1977)
Une grosse caisse qui bastonne tous les temps. Une dame coquine qui égraine les instruments à bord du Funky train. Une basse qui s'arrange avec le Moog. Une cocotte de guitare tenue par un homme machine et un clavinet dont le groove percussif contrecarre la kitchitude des cordes. Pas de doute, la galette en rotation sort d'un bac estampillé disco. Au commande de la locomotive à paillettes qui tracte les wagons dancefloors de la Machine munichoise, on retrouve l'italien moustachu le plus disco des 70's : Gorgio Moroder. "Get on The love train" !
Une grosse caisse qui bastonne tous les temps. Une dame coquine qui égraine les instruments à bord du Funky train. Une basse qui s'arrange avec le Moog. Une cocotte de guitare tenue par un homme machine et un clavinet dont le groove percussif contrecarre la kitchitude des cordes. Pas de doute, la galette en rotation sort d'un bac estampillé disco. Au commande de la locomotive à paillettes qui tracte les wagons dancefloors de la Machine munichoise, on retrouve l'italien moustachu le plus disco des 70's : Gorgio Moroder. "Get on The love train" !
LP : Munich Machine - Munich machine - Oasis - 1977
Soft Machine - Moon In June (1970)
Le rock progressif, pour ceux qui ne connaîtraient pas, se caractérise principalement par une interdiction formelle de faire des titres de moins de 15 minutes. Bons élèves, les p'tits moustachus de Soft Machine s'exécutent docilement et pondent les 19 minutes de Moon In June, considéré depuis comme un des grands classiques du genre. De l'orgue, une voix qui chancelle un brin, ça part un peu dans tous les sens avec cette musique qui emprunte autant au rock qu'au jazz.
Le rock progressif, pour ceux qui ne connaîtraient pas, se caractérise principalement par une interdiction formelle de faire des titres de moins de 15 minutes. Bons élèves, les p'tits moustachus de Soft Machine s'exécutent docilement et pondent les 19 minutes de Moon In June, considéré depuis comme un des grands classiques du genre. De l'orgue, une voix qui chancelle un brin, ça part un peu dans tous les sens avec cette musique qui emprunte autant au rock qu'au jazz.
LP : Soft Machine - Third - CBS - 1970
Cory Henry - Danny Boy (2012)
A 4 ans, le petit Cory tirait sur les doigts de ses petites mains pour faire sonner les accords religieux d'un orgue Hammond B3 trop gros pour lui. A l'église, sur le banc devant son instrument, il trémoussait son cul d'enfant pour aller chercher les basses du pédalier avec ses petits jambes trop courtes. Quand il posait le groove de ses jeunes années sur les gospels de la messe, on l'appelait déjà "The Master". Aujourd'hui, Cory Henry a bien grandit. Ses pieds touche le pédalier de son orgue. Il enregistre des disques, traine chez Snarky Puppy ou encore Marcus Miller. Le petit prodige est devenu un organiste habile dont le jeu inspiré fait tourner les têtes de sa double Leslie. On écoute ici Danny Boy, un blues churchy extrait d'un album live enregistré en 2012.
--> Ecoute iciA 4 ans, le petit Cory tirait sur les doigts de ses petites mains pour faire sonner les accords religieux d'un orgue Hammond B3 trop gros pour lui. A l'église, sur le banc devant son instrument, il trémoussait son cul d'enfant pour aller chercher les basses du pédalier avec ses petits jambes trop courtes. Quand il posait le groove de ses jeunes années sur les gospels de la messe, on l'appelait déjà "The Master". Aujourd'hui, Cory Henry a bien grandit. Ses pieds touche le pédalier de son orgue. Il enregistre des disques, traine chez Snarky Puppy ou encore Marcus Miller. Le petit prodige est devenu un organiste habile dont le jeu inspiré fait tourner les têtes de sa double Leslie. On écoute ici Danny Boy, un blues churchy extrait d'un album live enregistré en 2012.
LP : Cory Henry - Gotcha Now Doc - Cory Henry - 2012
Groove Catchers - Method 44 (2015)
Comme une babiole indienne suspendue qui attraperait les rêves du mélomane endormi, les Groove Catchers semblent empêcher le mauvais son. Après un premier EP en 2012, le trio jazz funk, formé sur les banc de l'école de jazz sort son premier album : 53. L'histoire d'une maison au 53 boulevard Gambetta dans laquelle les musiciens ont vécu, ri, créé...
Comme une babiole indienne suspendue qui attraperait les rêves du mélomane endormi, les Groove Catchers semblent empêcher le mauvais son. Après un premier EP en 2012, le trio jazz funk, formé sur les banc de l'école de jazz sort son premier album : 53. L'histoire d'une maison au 53 boulevard Gambetta dans laquelle les musiciens ont vécu, ri, créé...
On écoute ici Method 44, un groove jazzy habilement syncopé par Bastien Weeger au saxophone, épaulé par la clarinette basse de Julien Stella en renfort. La basse d'Antoine Guillemette s'illustre en chorus et le clarinettiste s'amuse à jouer de la bouche en duo avec la batterie de Johan Barrer. On apprécie le talent et la complicité entre les attrapeurs de groove.
LP : Groove Catchers - 53 - Line up productions - 2015
Leadbelly - Where Did You Sleep Last Night (1944)
Certaines chansons ont des histoires marrantes. En 1992, Nirvana joue pour MTV son désormais culte concert Unplugged. Pour l'occasion, la bande à Kurt fait quelques reprises, parmi lesquelles Where Did You Sleep Last Night, alors attribuée à Leadbelly, qui en a en effet enregistré plusieurs versions au milieu des années 1940. Mais d'aucuns font remonter l'origine de ce standard du blues aux alentours de 1870 et les premiers enregistrements entre 1917 et 1925. Bref, beaucoup de bruit autour d'une chanson qui aura, pour clore dignement ce long parcours dans les âges, servi d'illustration à une publicité pour une barre chocolatée...
Certaines chansons ont des histoires marrantes. En 1992, Nirvana joue pour MTV son désormais culte concert Unplugged. Pour l'occasion, la bande à Kurt fait quelques reprises, parmi lesquelles Where Did You Sleep Last Night, alors attribuée à Leadbelly, qui en a en effet enregistré plusieurs versions au milieu des années 1940. Mais d'aucuns font remonter l'origine de ce standard du blues aux alentours de 1870 et les premiers enregistrements entre 1917 et 1925. Bref, beaucoup de bruit autour d'une chanson qui aura, pour clore dignement ce long parcours dans les âges, servi d'illustration à une publicité pour une barre chocolatée...
SP : Lead Belly - Where Did You Sleep Last Night - Musicraft Records - 1944
Michel Berger - Puzzle 3e mouvement (1971)
"Puzzle Concerto Pour Piano, Groupe Pop Et Orchestre Symphonique". Le ton est donné. En 1971, après quelques singles enregistrés et pas vendus, Michel Berger, alors directeur artistique, a des envies de grandeur. En gentil mégalomane, le Hamburger se fait plaisir et enregistre son disque concept. Un objet rare dans les bacs d'artistes français. Sans surprise, la galette ne se vend pas mais l'expérience proposée est séduisante. L'orchestration de Michel Bernholc est élégante et les textes absents. Car si Berger était un brillant mélodiste plein de bonnes influences, d'aucuns trouve que ses textes sonnent parfois un peu con...
"Puzzle Concerto Pour Piano, Groupe Pop Et Orchestre Symphonique". Le ton est donné. En 1971, après quelques singles enregistrés et pas vendus, Michel Berger, alors directeur artistique, a des envies de grandeur. En gentil mégalomane, le Hamburger se fait plaisir et enregistre son disque concept. Un objet rare dans les bacs d'artistes français. Sans surprise, la galette ne se vend pas mais l'expérience proposée est séduisante. L'orchestration de Michel Bernholc est élégante et les textes absents. Car si Berger était un brillant mélodiste plein de bonnes influences, d'aucuns trouve que ses textes sonnent parfois un peu con...
LP : Michel Berger - Puzzle - Pathé Marconi -1971
Chakachas - Stories (1972)
Contrairement à ce que l'on pourrait penser en écoutant Stories, The Chakachas n'est pas un groupe afro-cubain. Pourtant, avec cette petite flûte qui frétille, ces voix susurrées qui frissonnent, ça groove "comme là-bas, dis" ! Mais non. Ça n'est pas non plus un groupe américain, anglais, ou brésilien. Toujours pas. D'ailleurs The Chakachas ne s'appellent pas The Chakachas, mais "les" Chakachas. Car les Chakachas sont belges. Bruxellois, pour être exact. Pas étonnant que ça se marre autant.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser en écoutant Stories, The Chakachas n'est pas un groupe afro-cubain. Pourtant, avec cette petite flûte qui frétille, ces voix susurrées qui frissonnent, ça groove "comme là-bas, dis" ! Mais non. Ça n'est pas non plus un groupe américain, anglais, ou brésilien. Toujours pas. D'ailleurs The Chakachas ne s'appellent pas The Chakachas, mais "les" Chakachas. Car les Chakachas sont belges. Bruxellois, pour être exact. Pas étonnant que ça se marre autant.
LP : Chakachas - Chakachas - Blue Elephant - 1972
Rosebud - Arnold Layne (1977)
Un album entier de reprises disco funk de Pink Floyd, c'est osé. Pourtant, à la fin des années 1970, une équipe de liners français d'exception se colle à l'exercice. L'album se nomme Discoballs, en référence aux boules à facettes et aux lanceurs de disques. On y retrouve de grands habitués de la library music française comme Jannick Top à la basse, André Sitbon à la batterie, Jean Schultheis aux percussions ou encore Michel Coeuriot aux claviers. Gabriel yared, connu pour ses musiques de films, assure la direction artistique. L'objet est un ovni ! Le genre qu'une dame toute nue pourrait lancer à la manière d'un discobole...
Un album entier de reprises disco funk de Pink Floyd, c'est osé. Pourtant, à la fin des années 1970, une équipe de liners français d'exception se colle à l'exercice. L'album se nomme Discoballs, en référence aux boules à facettes et aux lanceurs de disques. On y retrouve de grands habitués de la library music française comme Jannick Top à la basse, André Sitbon à la batterie, Jean Schultheis aux percussions ou encore Michel Coeuriot aux claviers. Gabriel yared, connu pour ses musiques de films, assure la direction artistique. L'objet est un ovni ! Le genre qu'une dame toute nue pourrait lancer à la manière d'un discobole...
LP : Rosebud - Discoballs - Flarenasch - 1977
Martinho Da Vila - Canta Canta Minha Gente (1974)
Chassons de nos esprits pollués la référence "bombe-à-chiottes" et oublions la stricte dégaine enlunettée de Nana. Si l'on remonte le cours du fleuve à partir de la Mouskouri, on on trouve la source au Brésil, parmi les gens de Martinho Da villa. Dociles, ils chantent. Martinho José Ferreira, doit son surnom "Da Vila" à l'école de samba Vila Isabel dont il défend les couleurs bleue et blanches. L'occasion de retourner jeter une oreille à un autre grand monsieur de la samba : Cartola.
Chassons de nos esprits pollués la référence "bombe-à-chiottes" et oublions la stricte dégaine enlunettée de Nana. Si l'on remonte le cours du fleuve à partir de la Mouskouri, on on trouve la source au Brésil, parmi les gens de Martinho Da villa. Dociles, ils chantent. Martinho José Ferreira, doit son surnom "Da Vila" à l'école de samba Vila Isabel dont il défend les couleurs bleue et blanches. L'occasion de retourner jeter une oreille à un autre grand monsieur de la samba : Cartola.
LP : Martinho Da Vila – Canta Canta, Minha Gente - RCA Victor - 1974
Smokey Robinson - Cruisin' (1979)
Quand on veut parler de bon son qui groove, difficile de ne pas évoquer William "Smokey" Robinson, leader du groupe The Miracles et tête de liste de la Motown. Un mec tellement cool que même les Beatles ont repris une de ses chansons. Avec Cruisin', le bonhomme signe un de ses plus grands tubes en même temps qu'un grand classique de la soul et en profite pour nous coller le frisson, l'air de rien.
Quand on veut parler de bon son qui groove, difficile de ne pas évoquer William "Smokey" Robinson, leader du groupe The Miracles et tête de liste de la Motown. Un mec tellement cool que même les Beatles ont repris une de ses chansons. Avec Cruisin', le bonhomme signe un de ses plus grands tubes en même temps qu'un grand classique de la soul et en profite pour nous coller le frisson, l'air de rien.
LP : Smokey Robinson - Where There's Smoke... - Tamla - 1979
Big L - Put It On (1994)
Lâché en 1994, Put It On est une petite bombe boom bap qui ouvre le premier album de Big L, Lifestylez Ov Da Poor & Dangerous. A la production, Buckwild met en boucle un vibraphone de Roy Ayers et un gimmick vocal emprunté au Hip Hop Hooray de Naughty by Nature. Reste à Lamont Coleman aka Big L à poser son flow musical pour un classique qui garde, malgré les années, la flamboyance des nineties.
Lâché en 1994, Put It On est une petite bombe boom bap qui ouvre le premier album de Big L, Lifestylez Ov Da Poor & Dangerous. A la production, Buckwild met en boucle un vibraphone de Roy Ayers et un gimmick vocal emprunté au Hip Hop Hooray de Naughty by Nature. Reste à Lamont Coleman aka Big L à poser son flow musical pour un classique qui garde, malgré les années, la flamboyance des nineties.
LP : Big L - Lifestylez ov da Poor & Dangerous - 1994 - Columbia
Coryell / Mouzon - The Phonse (1977)
Quand deux techniciens comme Larry Coryell et Alphonse Mouzon se retrouvent sur un disque, la rencontre peut parfois tourner au concours de messieurs. Alors, quand Larry et Alphonse rangent respectivement leurs manche et baguette dans leurs culottes et mettent un terme à la guerre des quéquettes, on assiste à quelques moments de grâce groovy comme "The Phonse". Une jolie pastille funky chaloupée à souhait ou la guitare doublée de Coryell survole le groove, emmené charley ouvert, par la batterie de Mouzon.
Quand deux techniciens comme Larry Coryell et Alphonse Mouzon se retrouvent sur un disque, la rencontre peut parfois tourner au concours de messieurs. Alors, quand Larry et Alphonse rangent respectivement leurs manche et baguette dans leurs culottes et mettent un terme à la guerre des quéquettes, on assiste à quelques moments de grâce groovy comme "The Phonse". Une jolie pastille funky chaloupée à souhait ou la guitare doublée de Coryell survole le groove, emmené charley ouvert, par la batterie de Mouzon.
Sans prendre part à la confrontation, notons la longueur impressionante des jets des deux protagonistes... !
LP : Coryell / Mouzon – Back Together Again - Atlantic - 1977
Crosby, Stills, Nash & Young - Carry On (1970)
Ah, 1970... Le rock a fait son temps ; les Beatles ont bouleversé la donne pendant près de 10 années ; la fièvre de Woodstock est venue s'écraser contre le drame d'Altamont... Ceux qui sont encore debout - et heureusement, ils sont nombreux - s'interrogent sur ce qu'il est possible de faire, après quasiment deux décennies créatives qui auront vu naître - et parfois mourir - des artistes tels que Janis Joplin, Elvis Presley, les Rolling Stones, les Doors, les Who, Bob Dylan ou encore les jeunots de Led Zeppelin, formés à la toute fin des années 1960. Pour beaucoup, l'heure est au métissage et, dans ce domaine, Crosby, Stills, Nash & Young sont parmi les plus talentueux : sans jamais oublier leurs racines rock, les quatre alchimistes y ajoutent une pointe de blues, un soupçon de country, quelques pincées de folk... Et voilà Carry On, majestueuse ouverture de leur deuxième album. Déjà vu ? Pas tant que ça.
Ah, 1970... Le rock a fait son temps ; les Beatles ont bouleversé la donne pendant près de 10 années ; la fièvre de Woodstock est venue s'écraser contre le drame d'Altamont... Ceux qui sont encore debout - et heureusement, ils sont nombreux - s'interrogent sur ce qu'il est possible de faire, après quasiment deux décennies créatives qui auront vu naître - et parfois mourir - des artistes tels que Janis Joplin, Elvis Presley, les Rolling Stones, les Doors, les Who, Bob Dylan ou encore les jeunots de Led Zeppelin, formés à la toute fin des années 1960. Pour beaucoup, l'heure est au métissage et, dans ce domaine, Crosby, Stills, Nash & Young sont parmi les plus talentueux : sans jamais oublier leurs racines rock, les quatre alchimistes y ajoutent une pointe de blues, un soupçon de country, quelques pincées de folk... Et voilà Carry On, majestueuse ouverture de leur deuxième album. Déjà vu ? Pas tant que ça.
LP : Crosby, Stills, Nash & Young - Déjà Vu - Atlantic - 1970
Blacka - Blackalicious (2015)
On pensait que les gars de Blackalicious avaient rangé les micros et les boites à musique mais il a suffit d'un coup de crowdfunding pour que le groupe de hip-hop californien, composé du emcee Gift of Gab et du producteur Chief Xcel, annonce un retour en puissance avec la sortie d'un nouvel album et premier volume d’une trilogie : Imani vol.1. Dix ans après The Craft ils pondent une petite pépite à digression funky et beat ciselé. Blacka(de)licious.
On pensait que les gars de Blackalicious avaient rangé les micros et les boites à musique mais il a suffit d'un coup de crowdfunding pour que le groupe de hip-hop californien, composé du emcee Gift of Gab et du producteur Chief Xcel, annonce un retour en puissance avec la sortie d'un nouvel album et premier volume d’une trilogie : Imani vol.1. Dix ans après The Craft ils pondent une petite pépite à digression funky et beat ciselé. Blacka(de)licious.
LP : Blackalicious - Imani vol 1 - 2015
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