Il ne faut pas laisser pisser les Huskies et manger la neige jaunie. Non, Il ne faut pas. La mère de Nanook l'avait pourtant mis en garde.
Bienvenue en pleine folie Zapienne. Dans une suite de quatre titres, en ouverture de l'album "Apostrophe (')", Frank Zappa nous raconte l'inconscient. Les rêves sont souvent barrés et Frank Zappa aussi : le texte est donc un peu fou.
Si les quatre chansons ne sont pas toutes liées par un fil rouge, les deux premières parties, "Don't Eat The Yellow Snow" et "Nanook Rubs It" nous emportent dans le crâne d'un homme qui rêve qu'il est Nanook, un esquimau charger de veiller à ce que les chiens ne se laissent pas aller et, en cas d'échec, de ne pas consommer la neige ainsi souillée. Puis il y a ce trappeur qui savate des bébés phoques avec des chaussures plombées. Après, on perd le fil. Zappa, non. Dans sa forêt d'arrangements imbriqués, le guitariste moustachu trace sa route. Il se balade dans une ambiance bluesy lancinante. Jamais surpris d'entendre le rythme se dédoubler, il répond aux choeurs, oublie parfois de respirer et laisse, à l'occasion, ses millions de doigts galoper sur le manche de sa guitare. Dense. On notera la présence du Fender Rhodes de George Duke qui vient parfaire cette folie brillante et surréaliste.
Si les quatre chansons ne sont pas toutes liées par un fil rouge, les deux premières parties, "Don't Eat The Yellow Snow" et "Nanook Rubs It" nous emportent dans le crâne d'un homme qui rêve qu'il est Nanook, un esquimau charger de veiller à ce que les chiens ne se laissent pas aller et, en cas d'échec, de ne pas consommer la neige ainsi souillée. Puis il y a ce trappeur qui savate des bébés phoques avec des chaussures plombées. Après, on perd le fil. Zappa, non. Dans sa forêt d'arrangements imbriqués, le guitariste moustachu trace sa route. Il se balade dans une ambiance bluesy lancinante. Jamais surpris d'entendre le rythme se dédoubler, il répond aux choeurs, oublie parfois de respirer et laisse, à l'occasion, ses millions de doigts galoper sur le manche de sa guitare. Dense. On notera la présence du Fender Rhodes de George Duke qui vient parfaire cette folie brillante et surréaliste.
LP : Frank Zappa - Apostrophe (') - Discreet - 1974
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